Isabelle, l’œnologue du cornichon

« Je travaille chez Reitzel depuis 28 ans : j’ai commencé en tant qu’ouvrière, sur ligne, et je suis aujourd’hui animatrice d’équipe sur la réception des matières premières, et leur contrôle qualité.

Je suis garante de la qualité des produits qui vont être utilisés dans nos bocaux : c’est une grande responsabilité dont je suis très fière ! Certains m’appellent « Le Nez de Reitzel », ou encore « L’œnologue du Cornichon »…

Après réception des matières premières, mon équipe et moi-même entamons un processus de vérification. Voici quelques étapes :

- Analyse du jus dans lequel se trouvent les cornichons à réception ; on l’appelle le jus de couverture (c’est celui qui nous sert à conserver le cornichon jusqu’à la fabrication, il est composé notamment de sel et de vinaigre). Nous devons nous assurer qu’il soit aux bonnes normes.

- Si tout est correct, je sens ensuite le contenu du fut de cornichons à la recherche d’une odeur suspecte. (oxydation, cornichons terreux, confits…). Si je détecte une odeur douteuse, le fut est mis de côté pour des analyses plus approfondies.

- Si tout est conforme, je goûte quelques cornichons de chaque fut et les pince pour analyser leur texture. Je vérifie également leur qualité. Je peux en effet tomber sur des cornichons coupés, des déshydratés, ou encore des troués… Dans un soucis de non gaspillage, nous préservons tant que possible les anomalies naturelles et bénignes (un cornichon sur lequel il reste des fleurs, ou un cornichon un peu crochu par exemple), mais toujours dans le respect de notre cahier des charges bien sûr.

- Une fois toutes ces vérifications effectuées, la dernière étape consiste à valider la feuille de contrôle du fut et des matières premières avec le service qualité. Les matières premières sont ensuite stockées avant de passer en production.

Cela fait 28 ans que je fais ce métier, et je le fais toujours avec passion. Je suis consciente et très heureuse d’avoir un rôle clé sur la qualité de nos produits. Avec une équipe comme la notre, nos consommateurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles ! »